Abeilles : des ruches à Forest

L’abeille domestique, apis mellifera, est l’abeille la plus connue du public. Productrice de miel, l’abeille offre bien d’autres services aux hommes que nous sommes ! C’est grâce à elle, que nos plantes se reproduisent. Ce sont les insectes les plus utiles à l’homme. Plus de 70% des cultures (fruitiers, légumes, café,…) dépendent des pollinisateurs.

L’abeille, un danger ?

Une abeille est un insecte qui possède un dard mais elle ne l’utilise que rarement car en piquant, son dard est arraché et l’abeille meurt. Elle n’est donc pas agressive sauf si elle se sent en danger.

Des ruches à Forest ?

En 2011, dans le cadre du contrat de quartier Primeurs, la commune de Forest a installé son premier rucher dans le jardin Mille Semence Ceuppens.  

Depuis, d’autres ruchers communaux ont vu le jour : une ruche a été installée en 2015 sur le toit du 14 rue Saint-Denis et un rucher pédagogique dans le parc Jacques Brel.

Deux places to bees à Forest !

Dans le cadre de nos Vegetalweek, des Forestoi·se·s ont fait sortir de terre deux « Places to bees », avec notre partenaire Apis Bruoc Sella. Ces massifs, conçus pour fournir gîte et couvert aux abeilles sauvages, sont aussi des « places to be » pour les humain·e·s : des lieux de connexion à la nature et d’observation de la diversité des abeilles sauvages. Offrant des floraisons variées au butinage au fil des saisons, les plantes issues du Vegetalab côtoient des tas de terre et de sable ainsi que des buches de bois mort dans lesquels peuvent nidifier les abeilles sauvages. 

Arrêtez-vous un instant, écoutez le vol des abeilles, observez-les, petites ou grandes, récoltant le pollen et le nectar des fleurs avant de décoller pour butiner la fleur à côté qui sent tout aussi bon…

Ce sont plus de 200 espèces d’abeilles sauvages différentes qui nichent en Région de Bruxelles-Capitale. Pour la plupart solitaires, elles ne produisent pas de miel mais jouent un rôle essentiel dans la pollinisation, et donc dans notre alimentation et dans la bonne santé de l’écosystème urbain. Ces places to bees constituent pour elles des ressources essentielles à leur préservation.