Les maillages "pluie"

Qu’est-ce qu’un maillage pluie ?

En région bruxelloise, le maillage pluie est défini comme l’ensemble des dispositifs qui participent à la restauration du cycle naturel de l’eau. Ces aménagements appliquent les principes de la gestion des eaux de pluie "à la source", en les séparant du réseau d’égouttage d’eaux usées.
Ces outils peuvent être intégrés dans un milieu naturel ou urbain, aussi bien dans l’espace public (voiries, places, plaines de jeux, parcs, ..) que dans l’espace privé (bâtiment, parcelle).

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Quels sont les avantages d’un maillage pluie ?

• le risque d’inondation est diminué car le réseau d’égout et la station d’épuration sont moins chargés en eaux ;
• le déversement d’eaux sales et de pollutions vers le milieu naturel (comme par exemple la Senne) est moins fréquent car les déversoirs d’orage doivent être moins souvent sollicités ;
• le sol est "perméabilisé" : l’eau de pluie s’écoule progressivement dans le sol comme le veut le cycle naturel – ce qui permet aussi de contribuer à refroidir l’air ambiant et à réduire le phénomène d’ilot de chaleur ;
• en plus de ces fonctions hydrauliques, les maillages pluie permettent également de favoriser le caractère environnemental et paysager de l’espace public.

Comment fonctionne un dispositif de rétention et d’infiltration de l’eau de pluie ? Quel est son utilité ?

Il existe plusieurs dispositifs de rétention et d’infiltration de l’eau de pluie comme par exemple :

• Le jardin de pluie / la noue paysagère : légère dépression dans le sol qui forme une bande paysagère et qui permet de collecter les eaux de ruissellement, de les stocker temporairement puis de les évacuer par infiltration naturelle.

• Le massif drainant : sous-structure d’une voirie, d’un trottoir ou d’une place de stationnement composée de matériaux drainants (par exemple gravier d’une taille qui laisse des interstices pour le stockage de l’eau) qui permet également de collecter, stocker et puis vidanger les eaux de ruissellement par infiltration naturelle ou de manière différée vers l’égout lorsque l’infiltration n’est pas possible.

Quelles sont les réalisations (en cours ou achevées) à Forest ?

• Les avenues Kersbeek, Bempt et Verrerie ;
• Les rues Van Pé et du Dries ;
• Les accès et le parvis de la gare Forest-Est ;
• Le « square » à l’intersection des rues Louis et Auguste Lumière ;
• La rue de Lisala ;
• Le site Huileries ;
• Le parc de Divercity, avenue du Pont de Luttre ;
• La place Saint Antoine (bassin sous la place) ;
• Aménagement de deux jardins de pluie : chaussée de Bruxelles (face rue des Châtaignes) et avenue des Villas (face avenue Clémentine) ;

En cours d’étude/ dossiers de permis d’urbanisme :

• La chaussée de Bruxelles (du rondpoint Zaman au parvis Saint Denis) ;
• Le parvis et la place Saint Denis ;
• Le parc du Bempt : reprise des eaux en amont et renvoi vers la Senne ;
• Le parc de l’Abbaye de Forest : projet ABY ;
• La nouvelle cité, chaussée de Neerstalle ;
• Les rues Rousseau (de l’Altitude 100 au rond-point), Delta, Tropiques et Patinage, Verrerie (2ème partie), Baeck ;

D’autres institutions bruxelloises contribuent également à une gestion durable des eaux pluie en intégrant sa gestion dans leurs aménagements :

Par exemple la STIB et Bruxelles Mobilité :

• Chaussée de Ruisbroeck (achevé);
• Chaussée de Neerstalle (en cours d’étude) ;
• Avenue du Parc (en cours d’étude) ;
• Carrefour avenues du Globe et Rousseau (en cours d’étude);

Ou Beliris : parc Jupiter, parc de Forest et parc Duden (demande de permis d’urbanisme en cours)

Dans le cadre du projet "Tracé de l’eau",  une étude hydrologique a été réalisée sur le quartier Saint-Denis et les principes de gestion intégrée des eaux pluviales.
Vous trouvez des informations plus détaillées dans ce document.

Les projets dans les bâtiments communaux complètent les aménagements dans les espaces publics et viennent également contribuer à gérer plus durablement les eaux, grâce à la réutilisation, la temporisation ou l’infiltration des eaux pluviales.

Par exemple :

• Divercity ;
• Centr’al ;
• Maison de quartier Saint Antoine (rue de Fierlant) ;
• Crèche Teinturerie ;
• La nouvelle école du Bempt ;
• La salle de gymnastique du Bempt ;
• Le centre technique de la commune de Forest (en cours d’étude) ;
• L’école Timmermans (en cours d’étude) ;
• L’école arc-en-ciel (en cours d’étude) ;

Respectons ces espaces qui favorisent l’infiltration des eaux de pluie, la biodiversité et embellissent votre rue !

Les plantations qui sont mises en place (en 2020-2021 pour les avenues Kersbeek, Bempt, Verrerie, rues Van Pé, du Dries et de l’Eau) vont mettre un peu de temps avant de s’installer.
Elles ont été choisies pour supporter plusieurs contraintes liées à la pollution, le salage de route, des variations hygrométriques importantes et pour que les cycles de floraison et de fructification soient le plus étalés au cours de l’année.
   

Palette végétale de la state herbacée des jardin de pluie rue Van Pé (©TAKTYK + Infra services)

Afin de protéger les plantes jusqu’à ce qu’elles aient atteint leur maturité, nous avons mis en place des clôtures en châtaignier. Encore un peu de patience, les arbres et plantes sont en croissance. En attendant ….
Adoptons ensemble les bons gestes et ne jetons rien dans les espaces verts et les avaloirs!

Les jardins de pluie et les massifs drainants récoltent les eaux des trottoirs, de la rue et de certains avaloirs. Les eaux de pluie s’infiltrent dans les sols et rejoignent les eaux souterraines.

Ce symbole va bientôt signalé les avaloirs connectés.

   


Tous les déchets jetés dans la rue peuvent donc potentiellement polluer les sols et les eaux souterraines.

A Bruxelles, nos eaux usées sont traitées par deux stations d'épuration avant d’être rejetées a la Senne... et donc à la mer.

Les stations d’épuration ne traitent pas tous les déchets donc adoptons les bons gestes et ne jetons rien dans les espaces verts et dans les avaloirs!

L’action "Ici commence Ia mer", organisée à l’occasion des Journées bruxelloises de l’Eau, a pour objectif de sensibiliser le public au lien qu’il existe entre leurs égouts et la mer grâce à l’application d’empreintes faites avec des pochoirs et de la craie à côté des avaloirs.
Elle est coordonnée par l’association coordination Senne avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale et avec la collaboration des opérateurs de l’eau et des ville et communes participantes.

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